
Sans abris
Je suis partie d'un simple fait anecdotique sans la moindre intérêt pour poser la seule question qui l'est : le logement dans la durée d'un locataire impécunieux doit-il être à charge de l'ensemble de la société, ou d'un propriétaire isolé.
Et combien de temps doit se prolonger cet hébergement forcé sans compensation.
Tout le reste n'est que roupies de sansonnets, la personnalité des acteurs du fait divers indifférente, et on n'a pas à justifier chaque mot et chaque citation par des copiés-collés ou des références. Je crois que tu confonds avec une thèse de doctorat, ... si tu connais.
Et combien de temps doit se prolonger cet hébergement forcé sans compensation.
Tout le reste n'est que roupies de sansonnets, la personnalité des acteurs du fait divers indifférente, et on n'a pas à justifier chaque mot et chaque citation par des copiés-collés ou des références. Je crois que tu confonds avec une thèse de doctorat, ... si tu connais.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- geekmature
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Geeknature, tu parles de ce que tu ne connais pas ! Beaucoup de ces types ne sont même pas capables de se brosser les dents tout seuls ...
As-tu réfléchis que pour se retrouver à la rue, il faut n'avoir aucune famille, aucun ami, aucun voisin qui souhaite même t'offrir une paillasse dans le garage ?
Tu parles comme Marie-Antoinette icon_biggrin
As-tu réfléchis que pour se retrouver à la rue, il faut n'avoir aucune famille, aucun ami, aucun voisin qui souhaite même t'offrir une paillasse dans le garage ?
Tu parles comme Marie-Antoinette icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Le problème, et c'est mps qui m'y fait penser dans un autre fil, c'est que beaucoup de personnes dites SDF souffrent de problèmes mentaux ( aliénation, déficience légère, voire syndrome encore plus grave ) et, leur situation de SDF vient souvent du fait que leurs situations non régularisées au niveau social les empèchent d'être soignés correctement.
Parce qu'ils ne veulent pas s'en sortir ? Oui et non : ceux-là n'ont pas les moyens "mentaux" de s'en sortir !
Parce qu'ils ne veulent pas s'en sortir ? Oui et non : ceux-là n'ont pas les moyens "mentaux" de s'en sortir !
- geekmature
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MPS, tu dis n'importe quoi,
1) Je suis certainement autant au courant que toi du milieu des SDF icon_lol
2) La vie en société comporte la prise en charge des exclus, tout le monde n'a pas la chance d'être beau, riche, intelligent, en bonne santé et de plus, chacun est susceptible de tomber dans la détresse pour mille raisons et ça arrive plus vite qu'on le crois icon_confused
3) Lucifer a raison, tu doit faire un excellent ami, très tolérant et compréhensif, la roue tourne, n'oublie pas icon_mrgreen
1) Je suis certainement autant au courant que toi du milieu des SDF icon_lol
2) La vie en société comporte la prise en charge des exclus, tout le monde n'a pas la chance d'être beau, riche, intelligent, en bonne santé et de plus, chacun est susceptible de tomber dans la détresse pour mille raisons et ça arrive plus vite qu'on le crois icon_confused
3) Lucifer a raison, tu doit faire un excellent ami, très tolérant et compréhensif, la roue tourne, n'oublie pas icon_mrgreen
Démocratie, vous avez dit démocratie!!
Merci pour la "leçon", mais explique-moi quel boulot tu peux donner à un type désorienté, alcolique, associal (et souvent sympathique, mais c'est autre chose)
Depuis très longtemps, nous avons des "ateliers sociaux" qui les accueillent, les hébergent en toute liberté, et tentent de leur apprendre un petit travail très simple, histoire de les rebrancher, de leur apprendre plus ou moins le sens de l'heure, de les insérer dans des équipes. Des ateliers formidables, avec un encadrement aussi cool qu'attentif. Ces ateliers ont de bons résultats, mais avec un maximum de 10 % des Sdf.
Je me demande aussi pourquoi notre société est si normative. Si ces gens aiment dormir dans la rue, ne pas s'ennuyer avec un balai, ou des documents administratifs, pourquoi ne pas reconnaître tout simplement leur liberté ? Un tas de dispositfs veillent sur eux, jour et nuit (les maraudes), les nourrissent, les soignent si besoin, copinent avec eux, et n'essaient pas de les contraindre.
Pour ce qui est de l'amitié, tu n'as pas compris le sens de la gentille remarque de Lucifer.
Depuis très longtemps, nous avons des "ateliers sociaux" qui les accueillent, les hébergent en toute liberté, et tentent de leur apprendre un petit travail très simple, histoire de les rebrancher, de leur apprendre plus ou moins le sens de l'heure, de les insérer dans des équipes. Des ateliers formidables, avec un encadrement aussi cool qu'attentif. Ces ateliers ont de bons résultats, mais avec un maximum de 10 % des Sdf.
Je me demande aussi pourquoi notre société est si normative. Si ces gens aiment dormir dans la rue, ne pas s'ennuyer avec un balai, ou des documents administratifs, pourquoi ne pas reconnaître tout simplement leur liberté ? Un tas de dispositfs veillent sur eux, jour et nuit (les maraudes), les nourrissent, les soignent si besoin, copinent avec eux, et n'essaient pas de les contraindre.
Pour ce qui est de l'amitié, tu n'as pas compris le sens de la gentille remarque de Lucifer.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Libre penseur
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Au passage, il y a aussi des petits chefs d'entreprise qui finissent sdf, c'est rare mais ça arrive. Quand on prend beaucoup de risque, et faute de retour sur investissement ça peut mal tourner...
Je pense que l'accumulation de problème (décès, divorce, maladie, perte d'emplois, crédit trop lourd à supporter...), et la dépression qui s'en suit, sont les principales causes de l'engrenage vers la rue...
Après, il faut effectivement distinguer les marginaux qui veulent vivre en dehors du conformisme de la société, et ceux qui se retrouvent à la rue pour des raisons diverses et variées.
Je pense aussi qu'il est très difficile de rebondir quand on n'a plus rien, plus d'argent, plus de foyer, plus d'amis, plus d'amour, plus d'envie...
Je pense que l'accumulation de problème (décès, divorce, maladie, perte d'emplois, crédit trop lourd à supporter...), et la dépression qui s'en suit, sont les principales causes de l'engrenage vers la rue...
Après, il faut effectivement distinguer les marginaux qui veulent vivre en dehors du conformisme de la société, et ceux qui se retrouvent à la rue pour des raisons diverses et variées.
Je pense aussi qu'il est très difficile de rebondir quand on n'a plus rien, plus d'argent, plus de foyer, plus d'amis, plus d'amour, plus d'envie...
Tout à fait d'accord ! Ces situations interviennent généralement suite à une foule de "ratages" quise cumulent.
e il ne faut pas mettre dans le même sac la personne qui ne sait où aller, et celle qui se trouve bien où elle est.
Pour les premiers, logement et travail sont indispensables.
Pour les seconds, acceptation de leur choix et aide non contraignante sont la seule véritable aide sociale qu'on puisse leur donner.
e il ne faut pas mettre dans le même sac la personne qui ne sait où aller, et celle qui se trouve bien où elle est.
Pour les premiers, logement et travail sont indispensables.
Pour les seconds, acceptation de leur choix et aide non contraignante sont la seule véritable aide sociale qu'on puisse leur donner.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Libre penseur
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Je suis d'accord, d'ailleurs les marginaux en général n'acceptent pas les aides que l'ont veux leur apporter, pourquoi les aider si ils refusent, laissons les vivre leur vie, tant qu'ils ne nuisent pas à la société.
En autre, je respecte aussi les artistes de rue, les mimes, les musiciens, les cracheurs de feu, les peintres... ils ont choisis d'être libre, se contentent du peu qu'ils ont et sont souvent heureux comme ça.
En autre, je respecte aussi les artistes de rue, les mimes, les musiciens, les cracheurs de feu, les peintres... ils ont choisis d'être libre, se contentent du peu qu'ils ont et sont souvent heureux comme ça.
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- geekmature
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Quel choix ont ils? Ils refusent l'aide parce qu'ils ont encore un peu de fierté, je ne parle pas de ceux qui sombrent dans l'alcool pour oublier, les chiens ont le logis de leur maître, leur pâtée, le vétérinaire, les SDF crèvent .... pendant que certains gaspillent l'argent, le jour où une majorité de gens se trouvera en situation de grande précarité, çà pétera icon_cheesygrin
Démocratie, vous avez dit démocratie!!
Tu parles à la légère.
J'ai fait des maraudes, j'ai sympathisé avec de vrais clochards (j'emploie le terme pour les distinguer des SDF par accident de la vie".
Beaucoup sont claustrophobes, et ne supportent pas de dormir dans un lieu fermé : leur confort, ce sont les bruits de la rue.
Les abris ? Ils détestent ! D'abord, c'est chauffé : de quoi chopper une pneumonie le matin quand on en sort. Puis, c'est "convenable" : pas d'alcool, pas de clopes, pas de drogue, pas de vieux sacs innommables, pas de chien (tous leurs trésors). Puis, c'est "malfréquenté" : ils se trouvent en promiscuité avec d'autres clochards qu'ils ne supporteraient pas à 3 points d'eux. Enfin, dans certains abris, on prétend qu'ils se lavent ! Et quoi encore ?
Par contre, ils aiment les maraudes ! Des gens sympa, qui ne se mèlent pas de leur oignons, leur apporte du vin, des clopes, de la soupe bien chaude, de la bouffe qui peut se garder jusqu'au lendemain, des croquettes pour le chien, des couvertures et des bâches, et qui restent un moemnt à papoter. Si on est malade, la maraude téléphone, et un médecin est là avec tous les médicaments qu'il faut dans le quart d'heure.
J'ai fait des maraudes, j'ai sympathisé avec de vrais clochards (j'emploie le terme pour les distinguer des SDF par accident de la vie".
Beaucoup sont claustrophobes, et ne supportent pas de dormir dans un lieu fermé : leur confort, ce sont les bruits de la rue.
Les abris ? Ils détestent ! D'abord, c'est chauffé : de quoi chopper une pneumonie le matin quand on en sort. Puis, c'est "convenable" : pas d'alcool, pas de clopes, pas de drogue, pas de vieux sacs innommables, pas de chien (tous leurs trésors). Puis, c'est "malfréquenté" : ils se trouvent en promiscuité avec d'autres clochards qu'ils ne supporteraient pas à 3 points d'eux. Enfin, dans certains abris, on prétend qu'ils se lavent ! Et quoi encore ?

Par contre, ils aiment les maraudes ! Des gens sympa, qui ne se mèlent pas de leur oignons, leur apporte du vin, des clopes, de la soupe bien chaude, de la bouffe qui peut se garder jusqu'au lendemain, des croquettes pour le chien, des couvertures et des bâches, et qui restent un moemnt à papoter. Si on est malade, la maraude téléphone, et un médecin est là avec tous les médicaments qu'il faut dans le quart d'heure.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Bonjour,
Isabella, 28 ans, morte le 26 mai 2009 à Avignon, Yannick, 34 ans, mort le 13 octobre 2009 à Rennes... Au total, le collectif des Morts de la rue a dénombré 320 décès de sans domicile fixe (SDF) en France depuis le début de l'année 2009.
Au cours des deux dernières semaines, 14 personnes sont décédées dans la rue.
Parmi elles, un homme de 40 ans, a été trouvé mort le 2 décembre sur un matelas dans un renfoncement d'immeuble à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), «Patoche», 40 ans, est décédé le 23 novembre près de l'Ecluse des Repentis dans le canal de l'Escaut à Valenciennes (Nord).
En 2008, l'association avait dénombré 399 décès de personnes effectivement mortes dans la rue, mais aussi des conséquences d'une vie «à la rue».
Assez dur ces chiffres...
A plus tard,
Isabella, 28 ans, morte le 26 mai 2009 à Avignon, Yannick, 34 ans, mort le 13 octobre 2009 à Rennes... Au total, le collectif des Morts de la rue a dénombré 320 décès de sans domicile fixe (SDF) en France depuis le début de l'année 2009.
Au cours des deux dernières semaines, 14 personnes sont décédées dans la rue.
Parmi elles, un homme de 40 ans, a été trouvé mort le 2 décembre sur un matelas dans un renfoncement d'immeuble à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), «Patoche», 40 ans, est décédé le 23 novembre près de l'Ecluse des Repentis dans le canal de l'Escaut à Valenciennes (Nord).
En 2008, l'association avait dénombré 399 décès de personnes effectivement mortes dans la rue, mais aussi des conséquences d'une vie «à la rue».
Assez dur ces chiffres...
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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