L’effondrement des prix de l’immobilier est moins catastrophique que ne l’envisageaient les experts au début de la crise. Dans certaines régions, les transactions sont même en train de repartir.
La baisse des prix des logements anciens en France "s'essouffle". C'est ce qu'a affirmé mercredi 1er juillet Laurent Vimont, président du réseau d'agences immobilières Century 21.
En début d’année, les experts immobiliers broyaient du noir… très noir. Ils tablaient sur une baisse des prix de l’ordre de 10% pour l’année 2009. A mi-parcours, la situation ne semble pas aussi catastrophique : la baisse des prix s’établit autour de 4% dans les grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon et Montpellier, selon le baromètre seloger.com
La baisse des prix, constatée sur 20.500 transactions de logements anciens dans les quelques 900 agences de Century 21, n'a été que de 2,12% au premier semestre 2009 par rapport au deuxième semestre 2008, avec un prix moyen de 2.312 euros/m2.
Sur les 12 derniers mois (de juillet 2008 à juin 2009 par rapport aux 12 mois précédents), la chute des prix était beaucoup plus importante (-9,3%).
Ce ralentissement est dû principalement à une reprise des ventes (+23% pendant les six premiers mois de 2009, après une chute de 28% au deuxième semestre 2008).
Seule la Bretagne, où les prix ont peu baissé, continue d'enregistrer un nombre de transactions inférieur de plus de 25% à ce qu'il était au premier semestre 2008.
La ville de Lyon, à contrario de la tendance nationale, a vu ses prix progresser de 2,95% pendant le premier semestre 2009, mais après une baisse de 13,31% au dernier trimestre 2008, alors que Paris (6.157 euros/m2), après avoir longtemps résisté, enregistrait une baisse de 5,48%.
Voici une carte :
