Sans doute mais ces politiques isolées seront peu efficaces alors que l’union aurait pu faire la force. A quoi bon avoir fait l’Europe si c’est pour agir chacun pour soi dans les moments difficiles ? Ces attitudes ne seront pas tenables à terme si la crise s’aggrave, on ne pourra pas, au sein d’une même zone monétaire, avoir des politiques budgétaires totalement divergentes.kpmpf a écrit :Contrairement aux fanfaronnades, il n'y a jamais eu de plan de relance coordonnés au niveau de l'Europe et c'est précisément ce qui justifie qu'on en revienne à l'Europe intergouvernementale

L'emprunt national
- wesker
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Georges, evidemment, que Sarkozy ne les réunit pas pour prendre leur avis mais pour s'en servir médiatiquement, c'est sa méthode de gouvernement....
Concernant les fonctionnaires, dans la mesur où ils se doivent d'être au service de la nation, il n'est pas absurde de les soumettre aux cotisations chômage afin de se montrer solidaire à l'égard des salariés ne bénéficiant pas des mêmes garanties qu'eux.
Concernant les fonctionnaires, dans la mesur où ils se doivent d'être au service de la nation, il n'est pas absurde de les soumettre aux cotisations chômage afin de se montrer solidaire à l'égard des salariés ne bénéficiant pas des mêmes garanties qu'eux.
Faire cotiser les fonctionnaires au ch$omage, alors que déjà on a toujours tiré argument de leur stabilité d'emploi pour les sous-pauer ? Elle est bien bonne !
Pour les violons de l'aide aux banques, si vous êtes sourds, continuez.
Pour les violons de l'aide aux banques, si vous êtes sourds, continuez.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
L’indemnisation du chômage est basée sur un système d’assurance. Faire cotiser les fonctionnaires peut faire craindre deux dérives :kpmpf a écrit :Concernant les fonctionnaires, dans la mesur où ils se doivent d'être au service de la nation, il n'est pas absurde de les soumettre aux cotisations chômage afin de se montrer solidaire à l'égard des salariés ne bénéficiant pas des mêmes garanties qu'eux.
- un changement de nature du système d’indemnisation du chômage
- le projet non avoué de rendre les fonctionnaires licenciables
Réprouvant les systèmes peu clairs, étant favorable à la transparence des financements sociaux, je ne peux que réprouver cette mesure. Le gouvernement doit jouer franc jeu et dire quelle est la finalité de ses choix, parce qu’en l’occurrence, on n’y comprend plus rien.
- wesker
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Et qu'est ce qui justifie que les fonctionnaires qui se doivent de fournir des missions de services publics (et qui perçoivent des salaires loin d'être ridicule pour les emplois qualifiés - mps, un smic reste un smic que ce soit dans le privé ou le public) seraient exemptés de la solidarité nationale ?
Je rappelle qu'ils sont les premiers bénéficiaires de cette solidarité payée par la nation pour leur offrir leurs avantages et en particulier leur garantie de l'emploi.
Le fait de les soumettre à une cotisation chômage ne remet pas en cause leurs avantages fondamentaux qui sont liés à la mission de service public et non à la notion de cotisation !
Je rappelle qu'ils sont les premiers bénéficiaires de cette solidarité payée par la nation pour leur offrir leurs avantages et en particulier leur garantie de l'emploi.
Le fait de les soumettre à une cotisation chômage ne remet pas en cause leurs avantages fondamentaux qui sont liés à la mission de service public et non à la notion de cotisation !
@ kpmpf , il ne faut pas confondre la solidarité et l’assurance.
Il existe une cotisation pour la solidarité : c’est la CSG, et tout le monde la paie, y compris les fonctionnaires.
Mais l’assurance-chômage, c’est une assurance. Si vous n’avez pas de voiture, vous n’allez pas prendre une assurance-auto. Les fonctionnaires ont peu de risque de se faire licencier (sauf cas exceptionnels), en conséquence ils ne devraient cotiser qu’à hauteur des risques qu’ils encourent. Il est certain que leur statut leur confère un avantage, mais aussi des inconvénients, et après tout, c’est un choix que l’on fait de devenir ou non fonctionnaire.
Il existe une cotisation pour la solidarité : c’est la CSG, et tout le monde la paie, y compris les fonctionnaires.
Mais l’assurance-chômage, c’est une assurance. Si vous n’avez pas de voiture, vous n’allez pas prendre une assurance-auto. Les fonctionnaires ont peu de risque de se faire licencier (sauf cas exceptionnels), en conséquence ils ne devraient cotiser qu’à hauteur des risques qu’ils encourent. Il est certain que leur statut leur confère un avantage, mais aussi des inconvénients, et après tout, c’est un choix que l’on fait de devenir ou non fonctionnaire.
- politicien
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Bonjour,
L'ouverture continue : Nicolas Sarkozy a nommé ce lundi le socialiste Michel Rocard à la tête de la «commission chargée de réfléchir aux priorités» du futur emprunt national. Dans sa mission, l'ancien Premier ministre de François Mitterrand de 1988 à 1991 ne sera pas seul, il sera accompagné d'Alain Juppé, ancien Premier ministre de Jacques Chirac.
Tous deux seront reçus par le chef de l'Etat ce lundi à 19 heures à l'Elysée.
Selon un communiqué de l'Elysée, «cette commission procèdera à de larges consultations et formulera avant le 1er novembre 2009 des propositions sur le choix des priorités que le gouvernement arrêtera ensuite». L'emprunt national a été annoncé par Nicolas Sarkozy lors de son intervention devant le Congrès du Parlement à Versailles le 22 juin. Ce-dernier avait ensuite indiqué le 1er juillet aux partenaires sociaux qu'il allait charger «une commission» présidée par «deux hautes personnalités qu'(il) désignerait prochainement le soin de réfléchir à ce que doivent être les priorités nationales pour l'avenir».
Bonne ou mauvaise idée ?
A plus tard,
L'ouverture continue : Nicolas Sarkozy a nommé ce lundi le socialiste Michel Rocard à la tête de la «commission chargée de réfléchir aux priorités» du futur emprunt national. Dans sa mission, l'ancien Premier ministre de François Mitterrand de 1988 à 1991 ne sera pas seul, il sera accompagné d'Alain Juppé, ancien Premier ministre de Jacques Chirac.
Tous deux seront reçus par le chef de l'Etat ce lundi à 19 heures à l'Elysée.
Selon un communiqué de l'Elysée, «cette commission procèdera à de larges consultations et formulera avant le 1er novembre 2009 des propositions sur le choix des priorités que le gouvernement arrêtera ensuite». L'emprunt national a été annoncé par Nicolas Sarkozy lors de son intervention devant le Congrès du Parlement à Versailles le 22 juin. Ce-dernier avait ensuite indiqué le 1er juillet aux partenaires sociaux qu'il allait charger «une commission» présidée par «deux hautes personnalités qu'(il) désignerait prochainement le soin de réfléchir à ce que doivent être les priorités nationales pour l'avenir».
Bonne ou mauvaise idée ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Dans un article publié dans Le Monde d’aujourd’hui, Rocard prédit qu’une sortie de crise rapide est improbable, que la relance par l’investissement ne suffira pas si l’on ne trouve pas le moyen de lier les salaires aux gains de productivité. Je ne suis pas d’accord avec la conclusion et le titre de l’article mais l’analyse de la crise est pertinente.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... ropeens-on…
http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... ropeens-on…
Je me contente des prémices de cette pythie auto-proclamée, pour déjà dire qu'il a tout faux !
Le crédit d'investissement fonctionne à son plus haut niveau depuis 10 ans et sas autre restriction que les garanties habituelles.
L'industrie re-démarre nettement. Hier, Mittal annonçait que la reprise des commandes, après que les usines aient vidé leurs stocks, était telle que les lignes à chaud et à froid maintenues en activité n'y ssuffisaient déjà plus, et que des unités mises en repos doivent être remises en activité d'urgence.
Surchauffe aussi dans l'automobole le batiment, etc.
Le crédit d'investissement fonctionne à son plus haut niveau depuis 10 ans et sas autre restriction que les garanties habituelles.
L'industrie re-démarre nettement. Hier, Mittal annonçait que la reprise des commandes, après que les usines aient vidé leurs stocks, était telle que les lignes à chaud et à froid maintenues en activité n'y ssuffisaient déjà plus, et que des unités mises en repos doivent être remises en activité d'urgence.
Surchauffe aussi dans l'automobole le batiment, etc.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Pour l’instant nous sommes toujours en récession, alors ne criez pas victoire !
Même s’il y avait un rebond grâce aux plans de relance, rien ne dit que ce sera durable car les problèmes de fond n’ont pas été réglés, comme le fait remarquer Rocard. Une rechute, plus grave que la crise actuelle, est à redouter. Il faut tout de même se souvenir que cette crise n’est pas la première : il y a eu la crise de la bulle internet en 2001, la FED y a répondu en injectant des liquidités et en abaissant ses taux d’intérêts, ça a créé des bulles encore plus grosses qui ont débouché sur la crise d’aujourd’hui. On est en train de refaire la même chose puissance mille.
Même s’il y avait un rebond grâce aux plans de relance, rien ne dit que ce sera durable car les problèmes de fond n’ont pas été réglés, comme le fait remarquer Rocard. Une rechute, plus grave que la crise actuelle, est à redouter. Il faut tout de même se souvenir que cette crise n’est pas la première : il y a eu la crise de la bulle internet en 2001, la FED y a répondu en injectant des liquidités et en abaissant ses taux d’intérêts, ça a créé des bulles encore plus grosses qui ont débouché sur la crise d’aujourd’hui. On est en train de refaire la même chose puissance mille.
Le cercle des économistes, réuni ce week-end, est plutôt alarmiste sur la crise qui ne ferait que commencer selon lui.
Que pensent ces économistes du "grand emprunt" sarkozien ? "Autant boire un pastis pour guérir une g..... de bois" (Denis Kessler). Quant à Patrick Artus, il s’inquiète des dettes publiques qui vont bientôt dépasser les PIB. "Il va falloir diminuer la protection sociale, le nombre de fonctionnaires et augmenter les impôts"... On est très loin du discours de Versailles sur le grand emprunt, l’absence de politique d’austérité et la non augmentation des impôts…
http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... economique…
Que pensent ces économistes du "grand emprunt" sarkozien ? "Autant boire un pastis pour guérir une g..... de bois" (Denis Kessler). Quant à Patrick Artus, il s’inquiète des dettes publiques qui vont bientôt dépasser les PIB. "Il va falloir diminuer la protection sociale, le nombre de fonctionnaires et augmenter les impôts"... On est très loin du discours de Versailles sur le grand emprunt, l’absence de politique d’austérité et la non augmentation des impôts…
http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... economique…
- wesker
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Pour répondre à politicien.
Créer une énième commission pour decider des priorités nationales d'affectation de l'emprunt est inquiètant pour le Président qui decide d'emprunter sans savoir quelle affectation seront prioritaires...
Par ailleurs, cette énième manoeuvre reflète une volonté de poursuivre dans la voie de la destabilisation politicienne des autres partis ou des combinaisons d'appareils internes qui pourraient lui faire du tort.
Enfin, sur le fonds, je me réjouis qu'au moins, avec l'argent des prêteurs qui ne sont rien d'autres que des français assez aisés tout de même, on reflechisse aux secteurs qui pourront produire de la richesse pour tous !
Créer une énième commission pour decider des priorités nationales d'affectation de l'emprunt est inquiètant pour le Président qui decide d'emprunter sans savoir quelle affectation seront prioritaires...
Par ailleurs, cette énième manoeuvre reflète une volonté de poursuivre dans la voie de la destabilisation politicienne des autres partis ou des combinaisons d'appareils internes qui pourraient lui faire du tort.
Enfin, sur le fonds, je me réjouis qu'au moins, avec l'argent des prêteurs qui ne sont rien d'autres que des français assez aisés tout de même, on reflechisse aux secteurs qui pourront produire de la richesse pour tous !
En lisant l'article du Monde, il est clair qu'il s'est contenté de retenir quelques phrases choc, hors contexte.
Oui, il y a encore des milliards d'actifs potentiellement toxiques (onn ne le sait toujours pas, tant les montages sont complexes)
Non, il n'y aura pas moins de voitures, même si elles seront sas doute moins gourmandes.
Quant à l'emprunt Sarkozy, non seulement il n'exclut pas des économies dans d'autres secteurs, mais il consiste simplement à proposer aux français d'orienter une partie de leurs placements à de a promotion interne de l'économie.
Oui, il y a encore des milliards d'actifs potentiellement toxiques (onn ne le sait toujours pas, tant les montages sont complexes)
Non, il n'y aura pas moins de voitures, même si elles seront sas doute moins gourmandes.
Quant à l'emprunt Sarkozy, non seulement il n'exclut pas des économies dans d'autres secteurs, mais il consiste simplement à proposer aux français d'orienter une partie de leurs placements à de a promotion interne de l'économie.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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