Aucune comparaison possible ! La femme lambda européenne, si elle est battue, peut évidemment proter plainte, demander le divorce, voir son bourreau obligé de lui verser des indemnités ou une pension, être accueillie dans des associations, et a la sympathie générale.Parce que tu crois que la femme lambda battu par son mari alcoolique, habillée tout à fait normalement, est plus reconnue dans notre société.

parlementaire inquiet à propos de la Burqua
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Imagine une femme, généalement illettrée, souvent ne parlant même pas le français, tenue depuis la prime enfance dans un carcan familial dévalorisant, et viens m'expliquer comment elle va trouver le chemin de la plainte en justice icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Bonjour,
Je ne suis pas pour le port de la burka synonyme pour moi de la négation de tout ce qu'est la femme, de ses droits.. en référence à l'Afghanistan et des talibans.. je te rejoins assez libre penseur sur ta comparaison. On sait très bien qu'une femme battue par son mari vit dans un contexte pas vraiment propice à son émancipation. Elle n'ose même pas en parler à sa famille, cela reste un tabou.. Et puis, vous croyez pas que la plupart des femmes ont tellement peur qu'elles ne réagissent même plus ?? Vous ne pensez pas que c'est la même chose pour celles qui vient sous le poids d'une certaine tradition archaïque.. qui doit et qui s'en remet à l'homme pour tout ?
A côté, il y en aura toujours qui auront, l'envie et la volonté de connaître autre chose et de sortir de leur "carcan" quel qu'il soit. Elles trouveront l'énergie et le truc pour le faire : association, amies.. Je pense que cela peut être vrai pour une femme victime d'un alcoolique ou une femme illettrée "cloitrée".
à plus
Je ne suis pas pour le port de la burka synonyme pour moi de la négation de tout ce qu'est la femme, de ses droits.. en référence à l'Afghanistan et des talibans.. je te rejoins assez libre penseur sur ta comparaison. On sait très bien qu'une femme battue par son mari vit dans un contexte pas vraiment propice à son émancipation. Elle n'ose même pas en parler à sa famille, cela reste un tabou.. Et puis, vous croyez pas que la plupart des femmes ont tellement peur qu'elles ne réagissent même plus ?? Vous ne pensez pas que c'est la même chose pour celles qui vient sous le poids d'une certaine tradition archaïque.. qui doit et qui s'en remet à l'homme pour tout ?
A côté, il y en aura toujours qui auront, l'envie et la volonté de connaître autre chose et de sortir de leur "carcan" quel qu'il soit. Elles trouveront l'énergie et le truc pour le faire : association, amies.. Je pense que cela peut être vrai pour une femme victime d'un alcoolique ou une femme illettrée "cloitrée".
à plus
Gis, je crois que tu confonds une société ouverte, prête à aider une femme battue (les plaintes ont d'ailleurs explosé ces dernières années, preuve que ces dames ne sont pous prêtes à encaisser), et la pauvre fille confinée dans un milieu d'une bigotterie maladive, où la désaprobation de l'entourage face à la moindre véllétié d'indépendance se manifeste par le vitriol ou la mort.
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Bonjour,
Jean-François Copé a créé la surprise mardi en annonçant le dépôt, en janvier, d'une proposition de loi pour interdire la burqa dans l'espace public. Le patron des députés UMP, premier responsable politique à avoir réclamé dès juillet une loi d'interdiction, assortie d'une «phase préalable de médiation» envoie un signal fort en faisant cette annonce avant même que soient connues les conclusions de la mission parlementaire sur le port du voile islamique intégral,
Concrètement, la proposition de loi UMP portera sur le maintien de l'ordre public en stipulant qu'aucune personne, hors circonstances exceptionnelles (climat, carnaval.
..), ne peut évoluer dans l'espace public - formule plus large encore que les «lieux publics» - le visage entièrement recouvert. Pour éviter les risques d'inconstitutionnalité en apparaissant discriminatoire, elle ne sera donc pas un texte portant exclusivement sur une interdiction du port du voile intégral, mais l'inclura de fait.
L'initiative de Jean-François Copé lui a valu un rappel à l'ordre immédiat du président de l'Assemblée, lui aussi UMP. Plaidant pour «un large consensus» sur «une telle question de société», Bernard Accoyer a jugée l'initiative «prématurée par rapport à la réponse» que l'Assemblée «pourrait donner à cette pratique, qu'il s'agisse d'une résolution et de la perspective de dispositions réglementaires et/ou législatives».
«Pour faire un coup médiatique (...) M. Copé a décidé, de sa propre initiative, de faire une proposition de loi. C'est faire peu de cas du travail d'une mission parlementaire et c'est se comporter de façon inélégante et hégémonique», a renchéri le député PS André Vallini.
«Si les conclusions de la mission venaient compléter» les orientations du groupe UMP, «nous en tiendrions compte», a répliqué M. Copé. Mais, outre la mission, le patron des députés UMP prend aussi de vitesse le parti présidentiel, qui devait exprimer, courant janvier, sa position officielle auprès de la mission. Pour autant, M. Copé, qui se félicite que des députés PS (Manuel Valls, Aurélie Filippetti) défendent désormais la même position, peut s'appuyer sur ses troupes à l'Assemblée, très majoritairement acquises à une loi d'interdiction.
En réunion de groupe mardi, seul Jean Bardet (UMP) a pris ses distances en redoutant qu'avec une telle loi, les femmes concernées «n'aient plus du tout le droit de sortir de chez elles». Les positions entre les deux grands rivaux de l'UMP - Xavier Bertrand et Jean-François Copé - se sont même rapprochées. S'il ne manque pas de souligner qu'il faut «vraiment attendre les conclusions de la mission», Xavier Bertrand, auparavant favorable à une circulaire, veut «un ensemble de mesures de façon à avoir un ensemble cohérent: la loi, la résolution, la circulaire, la pédagogie».
Et de souligner que Jean-François Copé a lui aussi bougé en acceptant désormais d'accompagner le texte de loi d'une proposition de résolution - nouveau droit dévolu au Parlement, mais sans pouvoir contraignant - qui adressera «un signal fort» de l'Assemblée en faveur du «respect des droits des femmes». En tout état de cause, en raison du calendrier législatif chargé, ces deux textes ne devraient pas être débattus à l'Assemblée avant les régionales de mars, a précisé Jean-François Copé.
A plus tard,
Jean-François Copé a créé la surprise mardi en annonçant le dépôt, en janvier, d'une proposition de loi pour interdire la burqa dans l'espace public. Le patron des députés UMP, premier responsable politique à avoir réclamé dès juillet une loi d'interdiction, assortie d'une «phase préalable de médiation» envoie un signal fort en faisant cette annonce avant même que soient connues les conclusions de la mission parlementaire sur le port du voile islamique intégral,
Concrètement, la proposition de loi UMP portera sur le maintien de l'ordre public en stipulant qu'aucune personne, hors circonstances exceptionnelles (climat, carnaval.
..), ne peut évoluer dans l'espace public - formule plus large encore que les «lieux publics» - le visage entièrement recouvert. Pour éviter les risques d'inconstitutionnalité en apparaissant discriminatoire, elle ne sera donc pas un texte portant exclusivement sur une interdiction du port du voile intégral, mais l'inclura de fait.
L'initiative de Jean-François Copé lui a valu un rappel à l'ordre immédiat du président de l'Assemblée, lui aussi UMP. Plaidant pour «un large consensus» sur «une telle question de société», Bernard Accoyer a jugée l'initiative «prématurée par rapport à la réponse» que l'Assemblée «pourrait donner à cette pratique, qu'il s'agisse d'une résolution et de la perspective de dispositions réglementaires et/ou législatives».
«Pour faire un coup médiatique (...) M. Copé a décidé, de sa propre initiative, de faire une proposition de loi. C'est faire peu de cas du travail d'une mission parlementaire et c'est se comporter de façon inélégante et hégémonique», a renchéri le député PS André Vallini.
«Si les conclusions de la mission venaient compléter» les orientations du groupe UMP, «nous en tiendrions compte», a répliqué M. Copé. Mais, outre la mission, le patron des députés UMP prend aussi de vitesse le parti présidentiel, qui devait exprimer, courant janvier, sa position officielle auprès de la mission. Pour autant, M. Copé, qui se félicite que des députés PS (Manuel Valls, Aurélie Filippetti) défendent désormais la même position, peut s'appuyer sur ses troupes à l'Assemblée, très majoritairement acquises à une loi d'interdiction.
En réunion de groupe mardi, seul Jean Bardet (UMP) a pris ses distances en redoutant qu'avec une telle loi, les femmes concernées «n'aient plus du tout le droit de sortir de chez elles». Les positions entre les deux grands rivaux de l'UMP - Xavier Bertrand et Jean-François Copé - se sont même rapprochées. S'il ne manque pas de souligner qu'il faut «vraiment attendre les conclusions de la mission», Xavier Bertrand, auparavant favorable à une circulaire, veut «un ensemble de mesures de façon à avoir un ensemble cohérent: la loi, la résolution, la circulaire, la pédagogie».
Et de souligner que Jean-François Copé a lui aussi bougé en acceptant désormais d'accompagner le texte de loi d'une proposition de résolution - nouveau droit dévolu au Parlement, mais sans pouvoir contraignant - qui adressera «un signal fort» de l'Assemblée en faveur du «respect des droits des femmes». En tout état de cause, en raison du calendrier législatif chargé, ces deux textes ne devraient pas être débattus à l'Assemblée avant les régionales de mars, a précisé Jean-François Copé.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Il est vrai que vous êtes toujours en retard d'une guerre. Cette loi interdisant de se promenr masqué hor d Carnaval dat chez nous de plus de 100 ans.
http://www.mvjm.be/dossiers/SOCIETE/LOI ... erdit.html
http://www.mvjm.be/dossiers/SOCIETE/LOI ... erdit.html
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Il me semble que pour la derniére, vous n'étiez pas en avance non plus.mps a écrit :Il est vrai que vous êtes toujours en retard d'une guerre. Cette loi interdisant de se promenr masqué hor d Carnaval dat chez nous de plus de 100 ans.
http://www.mvjm.be/dossiers/SOCIETE/LOI ... erdit.html
- keserasera
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D'abord remettons les choses à leur place: la "Burka" est une particularité vestimentaire afghane. Si on interdit le port de la "burka", les femmes musulmanes peuvent continuer à porter le "nikkab" qui est également un voile intégral masquant le visage. Donc ce n'est pas "la burka" qu'il faut interdire mais le voile intégral masquant le visage. Et celà on peut le faire, chez nous, en invoquant seulement des raisons de sécurité et de civisme, donc rien à voir avec une quelconque "religion".Libre penseur a écrit :Parce que la femme qui porte la burqa de nationalité française ne peut pas le faire...![]()
Elle peut bien évidemment porter plainte, demander le divorce, voir son bourreau obligé de lui verser des indemnités, une pension etc...
On est en territoire républicain à ce que je sache...
En portant le problème sur le plan "religieux" les islamistes ont beau jeu d'invoquer la "liberté de culte" ! Liberté qui n'existe pas en pays musulman ce qu'on s'empresse bien de dissimuler aux yeux des gogos !
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac
MPS, ce dont tu parles c'est ce qu'on appelle l'endoctrinement religieux. Et je suis content de voir que tu commences à comprendre la différence entre un droit inscrit dans le marbre de nos institutions avec la jouissance réelle de ce droit. Peut être vas tu finir par comprendre qu'il faut donc aussi donner réellement les moyens à tous de pouvoir jouir des droits qui sont proclamés, sinon les proclamer est juste hyppocrite.mps a écrit : Imagine une femme, généalement illettrée, souvent ne parlant même pas le français, tenue depuis la prime enfance dans un carcan familial dévalorisant, et viens m'expliquer comment elle va trouver le chemin de la plainte en justice icon_biggrin
Oui certains prétextent la liberté de culte, mais en France on sait faire la différence entre la liberté et l'endoctrinement religieux aliénant.keserasera a écrit :D'abord remettons les choses à leur place: la "Burka" est une particularité vestimentaire afghane. Si on interdit le port de la "burka", les femmes musulmanes peuvent continuer à porter le "nikkab" qui est également un voile intégral masquant le visage. Donc ce n'est pas "la burka" qu'il faut interdire mais le voile intégral masquant le visage. Et celà on peut le faire, chez nous, en invoquant seulement des raisons de sécurité et de civisme, donc rien à voir avec une quelconque "religion".Libre penseur a écrit :Parce que la femme qui porte la burqa de nationalité française ne peut pas le faire...![]()
Elle peut bien évidemment porter plainte, demander le divorce, voir son bourreau obligé de lui verser des indemnités, une pension etc...
On est en territoire républicain à ce que je sache...
En portant le problème sur le plan "religieux" les islamistes ont beau jeu d'invoquer la "liberté de culte" ! Liberté qui n'existe pas en pays musulman ce qu'on s'empresse bien de dissimuler aux yeux des gogos !
Quand on bourre le crâne d'une jeune femme depuis sa petite enfance avec l'idée qu'il faut qu'elle cache son corps et son visage sinon cela fait d'elle une infidèle, un démon ou je ne sais quel truc du genre, entre être considéré comme un démon ( et être mis sur le banc de la société ) ou porter la burqa, on ne peut pas vraiment appeller cela un libre choix.
De toute façon en France le rôle de la laïcité c'est aussi de contrôler le pouvoir "idéologique" des religions sur les gens, c'est à ce titre que l'on interdit les sectes par exemple, la liberté de culte n'est pas totale, ce n'est pas la fête non plus, on a vécu en France plus de 1000 années d'obscurantisme religieux, alors l'endoctrinement religieux on sait très bien jusqu'où ça peut aller, on sait très bien quel pouvoir peut avoir la religion sur les gens, et c'est bel et bien l'affaire de la société, et non pas uniquement une affaire privée et individuelle, que de décider des limites du pouvoir que peuvent avoir les religions par le biais de l'esprit des gens, jusqu'où cet endoctrinement peut aller, justement pour protéger nos libertés et celles de nos enfants.
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