
Le congrès de Versailles
- politicien
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Bonjour,
Racaille je ne suis pas d'accord avec toi, et je partage l'avis de kpmpf, ne pas y aller ne sert à rien, je ne vois pas pourquoi ils n'y vont pas, cela ne fait il pas partie de leurs attributions de députés ?
A plus tard,
Racaille je ne suis pas d'accord avec toi, et je partage l'avis de kpmpf, ne pas y aller ne sert à rien, je ne vois pas pourquoi ils n'y vont pas, cela ne fait il pas partie de leurs attributions de députés ?
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- artragis
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Tu pourrais être plus précis quand tu dis "spectacle de cabaret"?racaille a écrit :Ne pas y aller ne sert à rien mais y aller ne sert à rien non plus. Quelle est l'utilité d'un tel spectacle de cabaret pour les parlementaires ?
cela se déroulera ainsi : discours de M.Sarkozy
débat SANS M.SARKOZY POUR REPONDRE
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Y'a rien qui te choque dans ce que tu viens de dire ? Débat après le discours sans la présence du principal intéressé... Si c'est juste pour voir Sarko faire son show en costume à paillettes autant rester chez soi. Parce que tous les parlementaires savent très bien ce qu'il va dire, l'info circule bien en off dans les réseaux parisiens.
Pour être sérieux cinq minutes et pour essayer de revenir à l'essentiel de cet exercice présidentiel... On sait très bien que ce discours n'a pour but que :
1. Symboliquement, de soumettre le législatif à l'exécutif,
2. De permettre à Sarko de se montrer une fois par an dans le rôle de Dieu tout puissant.
Pour être sérieux cinq minutes et pour essayer de revenir à l'essentiel de cet exercice présidentiel... On sait très bien que ce discours n'a pour but que :
1. Symboliquement, de soumettre le législatif à l'exécutif,
2. De permettre à Sarko de se montrer une fois par an dans le rôle de Dieu tout puissant.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- artragis
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Alors s'il répond c'est l'omniprésident, le futur despote, le monarque absolu the return, mais s'il répond pas c'est Sarko en constume paillette.. Faudrait penser à avoir une ligne ed conduite honnête...Si c'est juste pour voir Sarko faire son show en costume à paillettes autant rester chez soi.
==>Sarko va parler... et paf il est maître du législatif, bah dis donc les députés doivent être des gens bien faibles.1. Symboliquement, de soumettre le législatif à l'exécutif,
2. De permettre à Sarko de se montrer une fois par an dans le rôle de Dieu tout puissant.
==>Référé à ce que j'ai mis au dessus.
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Comme je l'ai dit c'est un meurtre symbolique du parlementarisme.
Sérieux, il faut être bien naïf pour penser que cet exercice présidentiel sera d'une quelconque utilité pour la conduite de la politique de notre pays.
Sérieux, il faut être bien naïf pour penser que cet exercice présidentiel sera d'une quelconque utilité pour la conduite de la politique de notre pays.
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- wesker
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Il n'y aura pas de debat en présence du Président de la République au motif que le chef de l'Etat n'est pas responsable devant le Parlement....D'autre part, s'il est nécessaire de s'y rendre dans le cadre des responsabilités de parlementaire, il peut être interessant, par la suite et au vu des orientations prises, de placer l'UMP devant les engagements qui ont été pris devant les français en matière européenne.
Bref, si le fait de s'y rendre ne change effectivement pas grand chose, cela répond aux responsabilités qu'imposent la fonction de parlementaire.
Bref, si le fait de s'y rendre ne change effectivement pas grand chose, cela répond aux responsabilités qu'imposent la fonction de parlementaire.
- politicien
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Bonjour,
Ba je suis toujours pas d'accord icon_biggrin , c'est dans les attributions du député, sinon pourquoi vouloir représenter les citoyens ? s'il ne les représentent pas ce jour là, et au nom de quoi d'ailleurs ils s'y rendent pas ? Je suis désolé on fait pas de la politique comme cela.
A plus tard,
Ba je suis toujours pas d'accord icon_biggrin , c'est dans les attributions du député, sinon pourquoi vouloir représenter les citoyens ? s'il ne les représentent pas ce jour là, et au nom de quoi d'ailleurs ils s'y rendent pas ? Je suis désolé on fait pas de la politique comme cela.
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- wesker
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Entièrement d'accord...Prononcer un discours devant la representation nationale a été decidé lors de la modification constitutionnelle...Aujourd'hui, il convient d'assumer ses responsabilités de parlementaire et d'entendre avec vigilance et serieux les orientations futures du mandat plutôt que de s'adonner à des polémiques inutiles !
Bonjour,
Très intéressante votre discussion et j'ai l'impression que certains députés ne posent le même genre de questions, je me demande pourquoi.
Personnellement, je rejoins ceux qui pensent que les députés doivent s'y rendre à ce congrès. Il faut quand même rappeler que cette possibilité est constitutionnelle et plus symbolique qu'autre chose.
Au niveau du discours, le Président entend présenter ses intentions pour demain. La moindre des choses, c'est d'abord d'écouter pour ensuite soutenir ou s'opposer selon son "camp". Et puis, les députés représentent bien la nation. Vous ne croyez pas que ceux qui refusent d'aller à Versailles ne vont pas écouter ce discours malgré tout ?
à plus
Amusant kpmpf, quand j'ai voulu poster mon message, j'ai vu le tien.. on pense la même chose.
Très intéressante votre discussion et j'ai l'impression que certains députés ne posent le même genre de questions, je me demande pourquoi.
Personnellement, je rejoins ceux qui pensent que les députés doivent s'y rendre à ce congrès. Il faut quand même rappeler que cette possibilité est constitutionnelle et plus symbolique qu'autre chose.
Au niveau du discours, le Président entend présenter ses intentions pour demain. La moindre des choses, c'est d'abord d'écouter pour ensuite soutenir ou s'opposer selon son "camp". Et puis, les députés représentent bien la nation. Vous ne croyez pas que ceux qui refusent d'aller à Versailles ne vont pas écouter ce discours malgré tout ?
à plus
Amusant kpmpf, quand j'ai voulu poster mon message, j'ai vu le tien.. on pense la même chose.
- wesker
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Exactement.
Par ailleurs, les sujets seront nombreux et interessants, au point de marquer et de donner les orientations des prochaines années.
Aujourd'hui, François Fillon a émis une déclaration au sujet de la burqa sur un journal en expliquant que si nous aviosn accepté les étrangers, c'était desormais à eux d'accepter nos coutumes...On ne peut être en desaccord avec lui sur cette question fondamentale !
Par ailleurs, les sujets seront nombreux et interessants, au point de marquer et de donner les orientations des prochaines années.
Aujourd'hui, François Fillon a émis une déclaration au sujet de la burqa sur un journal en expliquant que si nous aviosn accepté les étrangers, c'était desormais à eux d'accepter nos coutumes...On ne peut être en desaccord avec lui sur cette question fondamentale !
Ecoute les députés et sénateurs n'en seraient pas à leur première séance "séchée", on sait tous quel est le régime habituel des parlements en matière d'absentéisme. Alors selon moi l'argument de la responsabilité tombe un peu en ruine au regard de la pratique habituellepoliticien a écrit :Bonjour,
Ba je suis toujours pas d'accord icon_biggrin , c'est dans les attributions du député, sinon pourquoi vouloir représenter les citoyens ? s'il ne les représentent pas ce jour là, et au nom de quoi d'ailleurs ils s'y rendent pas ? Je suis désolé on fait pas de la politique comme cela.
A plus tard,

D'autre part, ici, sécher cette séance monarchiste est un acte de résistance politique. Il ne s'agit oas de sécher parce qu'on a mieux à faire ailleurs, c'est un acte chargé de sens.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- politicien
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Bonjour,
Lundi 22 juin, à 15h pile, Nicolas Sarkozy entre dans l'hémicycle du château de Versailles pour prononcer un discours. Le moment se voulait solennel. Pour la première fois depuis 1875, un président de la République s'est exprimé devant les parlementaires convoqués en congrès à Versailles. "J'inaugure un changement profond dans notre tradition", a expliqué en préalable Nicolas Sarkozy.
Voici les principales mesures annoncées par le président.
ECONOMIE
- Nicolas Sarkozy a affirmé devant le Congrès que "la crise n'est pas finie", avant d'ajouter : "nous ne savons pas quand elle se terminera". Il appelle à "continuer à soutenir l'activité, à garantir la stabilité de notre système bancaire" et à "protéger nos concitoyens les plus fragiles, ceux qui souffrent le plus". "Considérer la crise comme une parenthèse qui va bientôt se refermer (…) serait une erreur fatale", prévient le président. "Rien ne sera plus comme avant. Une crise d'une telle ampleur appelle une remise en cause profonde", appelle-t-il.
- Le gouvernement ne mènera pas de "politique de rigueur" pour réduire le déficit public. Il n'augmentera pas les impôts au moment de la reprise économique "car cela retarderait longtemps la sortie de crise" et augmenterait les déficits. A chaque fois qu'une telle politique a été mise en oeuvre, "on s'est retrouvé à la sortie avec moins de croissance, plus d'impôts, plus de déficit et plus de dépenses", a-t-il avancé. Selon le ministre du Budget, Eric Woerth, le déficit public atteindra entre 7 et 7,5% du produit intérieur brut en 2009, soit un trou de 140 milliards d'euros.
- Nicolas Sarkozy propose que "tout licencié économique pourra garder son salaire et recevoir une formation pendant un an". "Je proposerai aux partenaires sociaux de prendre des mesures massives en faveur de l'activité partielle et d'étendre encore le contrat de transition professionnelle", a-t-il ajouté. Ce contrat permet au salarié de conserver 80% de son salaire brut pendant un an maximum, parallèlement à une aide renforcée à la recherche d'emploi ou à la reconversion. Le salarié doit en revanche renoncer à ses indemnités de licenciement. "Il faut investir dans l'homme", a conclu le président.
- Le chef de l'Etat a annoncé la création d'un emprunt national "pour financer les priorités du gouvernement", dont le montant et les modalités seront décidés à l'automne après trois mois de débats. Le Parlement, les partenaires sociaux, les acteurs économiques, de la culture, de la recherche et de l'éducation seront associés au débat sur ces priorités nationales "dès le 1er juillet", a-t-il précisé. "Le montant et les modalités" de cet emprunt, qui sera lancé "soit auprès des Français soit auprès des marchés financiers", "seront arrêtés une fois que nous aurons fixé ensemble les priorités", a ajouté Nicolas Sarkozy, sans plus de précision.
SOCIAL
- Le chef de l'Etat a déclaré que "le temps de la décision" sur la réforme des retraites se situerait "à la mi-2010", précisant que "toutes les options seront examinées" devant le Congrès, y compris le relèvement de l'âge de départ. "2010 sera un rendez-vous capital, il faudra que tout soit mis sur la table: l'âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité", a-t-il ajouté. Indiquant que "les partenaires sociaux feront des propositions", Nicolas Sarkozy précise qu'il n'a "nullement l'intention de fermer le débat alors même qu'(il) commence à l'ouvrir".
- Le président a indiqué vouloir aller "plus loin dans la maîtrise de nos dépenses de santé". "Nous n'éluderons pas la question des niches sociales, qui font perdre à la Sécurité sociale des recettes dont elle a tant besoin", a-t-il ajouté.
- Le chef de l'Etat a fixé comme "priorité du prochain gouvernement" d'atteindre l'égalité sur des "critères sociaux" et non sur des "critères ethniques". Notre modèle d'intégration ne fonctionne plus" car "au lieu de produire de l'égalité il produit de l'inégalité", "au lieu de produire de la cohésion, il produit du ressentiment", a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy a affirmé que "pour atteindre l'égalité il faudra savoir donner plus à ceux qui ont moins", sans toutefois "rouvrir le débat sur la discrimination positive". "Il ne faudra pas le faire sur des critères ethniques contraires à nos principes fondamentaux mais il faut le faire sur des critères sociaux", a-t-il ajouté.
- L'état des prisons françaises est "une honte pour notre République", regrette le chef de l'Etat. Il annonce donc la création de nouveaux établissements : "Nous construirons d'autres prisons, nous construirons des places dans les hôpitaux pour les détenus souffrant de troubles psychiatriques, c'est une nécessité pour la liberté de tous. C'est une nécessité morale, ce sera un impératif du prochain gouvernement", a-t-il conclu.
SOCIETE
- Nicolas Sarkozy appelle à un débat national sur la burqa, particulièrement devant le Parlement. "Le problème de la burqa n'est pas un problème religieux, c'est un problème de liberté, de dignité de la femme. Ce n'est pas un signe religieux, c'est un signe d'abaissement", lance-t-il. "Elle ne sera pas le bienvenue sur le territoire de la République", prévient le président alors que le débat sur le voile intégral est relancé avec la demande de création d'une commission d'enquête parlementaire, et que le gouvernement n'a pas exclu une loi.
- Le chef de l'Etat a réaffirmé sa défense du droit d'auteur et souhaite aller "jusqu'au bout" de la loi Hadopi sur le téléchargement illégal, dont le Conseil constitutionnel a censuré la partie répressive. "En défendant le droit d'auteur, je ne défends pas seulement la création artistique. Je défends aussi l'idée que je me fais d'une société de liberté où la liberté de chacun est fondée sur le respect du droit des autres", a-t-il renchéri, sans pour autant annoncer de mesures concrètes.
- Le chef de l'Etat souhaite "que l'on propose une solution à tous les adolescents qui sortent du système scolaire à 16 ans sans rien" pour "leur éviter de rester en marge de la société". "C'est un investissement incontournable pour la société française", a-t-il expliqué. Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour la prise en charge par l'Etat d'"internats d'excellence" accueillant les "enfants de milieu modeste". Il a souhaité "que soient créées conditions de vie meilleure dans les lycées", appelé à "investir dans les logements étudiants" et redit qu'il fallait "poursuivre dans la voie de l'autonomie des universités" dans le but que "les jeunes puissent conquérir leur autonomie par leur travail" et "leur mérite".
- Nicolas Sarkozy souhaite "aller le plus loin possible sur la taxe carbone" : "plus nous taxerons la pollution, plus nous allègerons les charges pesant sur le travail", indique-t-il. La "taxe carbone" vise à encourager les économies d'énergie et à changer les habitudes d'achat grâce à un déplacement de la fiscalité du travail vers l'énergie et les émissions polluantes. Les modalités de la taxe, le mode de prélèvement et son évolution dans le temps feront, début juillet, l'objet d'une "conférence d'experts", sous la présidence de l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard.
POLITIQUE
- Le chef de l'Etat a annoncé qu'il procèderait "mercredi" à un remaniement gouvernemental, sans autres détails.
- Nicolas Sarkozy donne un coup de pouce à la réforme territoriale en annonçant vouloir réduire le nombre d'élus régionaux et départementaux. "Nous ne nous déroberons pas devant le problème de la répartition des compétences", a-t-il déclaré sous les applaudissements.
Chargé par le gouvernement d'étudier une simplification territoriale, le comité Balladur a notamment proposé la création de conseillers territoriaux qui siègeraient à la fois au niveau des régions et des départements. L'objectif est de réduire de moitié le nombre de conseillers généraux et régionaux, actuellement de 6.000. Une proposition vivement contestée par la plupart des associations d'élus. "Nous irons jusqu'au bout de la réforme des collectivités locales", conclut le chef de l'Etat.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Lundi 22 juin, à 15h pile, Nicolas Sarkozy entre dans l'hémicycle du château de Versailles pour prononcer un discours. Le moment se voulait solennel. Pour la première fois depuis 1875, un président de la République s'est exprimé devant les parlementaires convoqués en congrès à Versailles. "J'inaugure un changement profond dans notre tradition", a expliqué en préalable Nicolas Sarkozy.
Voici les principales mesures annoncées par le président.
ECONOMIE
- Nicolas Sarkozy a affirmé devant le Congrès que "la crise n'est pas finie", avant d'ajouter : "nous ne savons pas quand elle se terminera". Il appelle à "continuer à soutenir l'activité, à garantir la stabilité de notre système bancaire" et à "protéger nos concitoyens les plus fragiles, ceux qui souffrent le plus". "Considérer la crise comme une parenthèse qui va bientôt se refermer (…) serait une erreur fatale", prévient le président. "Rien ne sera plus comme avant. Une crise d'une telle ampleur appelle une remise en cause profonde", appelle-t-il.
- Le gouvernement ne mènera pas de "politique de rigueur" pour réduire le déficit public. Il n'augmentera pas les impôts au moment de la reprise économique "car cela retarderait longtemps la sortie de crise" et augmenterait les déficits. A chaque fois qu'une telle politique a été mise en oeuvre, "on s'est retrouvé à la sortie avec moins de croissance, plus d'impôts, plus de déficit et plus de dépenses", a-t-il avancé. Selon le ministre du Budget, Eric Woerth, le déficit public atteindra entre 7 et 7,5% du produit intérieur brut en 2009, soit un trou de 140 milliards d'euros.
- Nicolas Sarkozy propose que "tout licencié économique pourra garder son salaire et recevoir une formation pendant un an". "Je proposerai aux partenaires sociaux de prendre des mesures massives en faveur de l'activité partielle et d'étendre encore le contrat de transition professionnelle", a-t-il ajouté. Ce contrat permet au salarié de conserver 80% de son salaire brut pendant un an maximum, parallèlement à une aide renforcée à la recherche d'emploi ou à la reconversion. Le salarié doit en revanche renoncer à ses indemnités de licenciement. "Il faut investir dans l'homme", a conclu le président.
- Le chef de l'Etat a annoncé la création d'un emprunt national "pour financer les priorités du gouvernement", dont le montant et les modalités seront décidés à l'automne après trois mois de débats. Le Parlement, les partenaires sociaux, les acteurs économiques, de la culture, de la recherche et de l'éducation seront associés au débat sur ces priorités nationales "dès le 1er juillet", a-t-il précisé. "Le montant et les modalités" de cet emprunt, qui sera lancé "soit auprès des Français soit auprès des marchés financiers", "seront arrêtés une fois que nous aurons fixé ensemble les priorités", a ajouté Nicolas Sarkozy, sans plus de précision.
SOCIAL
- Le chef de l'Etat a déclaré que "le temps de la décision" sur la réforme des retraites se situerait "à la mi-2010", précisant que "toutes les options seront examinées" devant le Congrès, y compris le relèvement de l'âge de départ. "2010 sera un rendez-vous capital, il faudra que tout soit mis sur la table: l'âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité", a-t-il ajouté. Indiquant que "les partenaires sociaux feront des propositions", Nicolas Sarkozy précise qu'il n'a "nullement l'intention de fermer le débat alors même qu'(il) commence à l'ouvrir".
- Le président a indiqué vouloir aller "plus loin dans la maîtrise de nos dépenses de santé". "Nous n'éluderons pas la question des niches sociales, qui font perdre à la Sécurité sociale des recettes dont elle a tant besoin", a-t-il ajouté.
- Le chef de l'Etat a fixé comme "priorité du prochain gouvernement" d'atteindre l'égalité sur des "critères sociaux" et non sur des "critères ethniques". Notre modèle d'intégration ne fonctionne plus" car "au lieu de produire de l'égalité il produit de l'inégalité", "au lieu de produire de la cohésion, il produit du ressentiment", a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy a affirmé que "pour atteindre l'égalité il faudra savoir donner plus à ceux qui ont moins", sans toutefois "rouvrir le débat sur la discrimination positive". "Il ne faudra pas le faire sur des critères ethniques contraires à nos principes fondamentaux mais il faut le faire sur des critères sociaux", a-t-il ajouté.
- L'état des prisons françaises est "une honte pour notre République", regrette le chef de l'Etat. Il annonce donc la création de nouveaux établissements : "Nous construirons d'autres prisons, nous construirons des places dans les hôpitaux pour les détenus souffrant de troubles psychiatriques, c'est une nécessité pour la liberté de tous. C'est une nécessité morale, ce sera un impératif du prochain gouvernement", a-t-il conclu.
SOCIETE
- Nicolas Sarkozy appelle à un débat national sur la burqa, particulièrement devant le Parlement. "Le problème de la burqa n'est pas un problème religieux, c'est un problème de liberté, de dignité de la femme. Ce n'est pas un signe religieux, c'est un signe d'abaissement", lance-t-il. "Elle ne sera pas le bienvenue sur le territoire de la République", prévient le président alors que le débat sur le voile intégral est relancé avec la demande de création d'une commission d'enquête parlementaire, et que le gouvernement n'a pas exclu une loi.
- Le chef de l'Etat a réaffirmé sa défense du droit d'auteur et souhaite aller "jusqu'au bout" de la loi Hadopi sur le téléchargement illégal, dont le Conseil constitutionnel a censuré la partie répressive. "En défendant le droit d'auteur, je ne défends pas seulement la création artistique. Je défends aussi l'idée que je me fais d'une société de liberté où la liberté de chacun est fondée sur le respect du droit des autres", a-t-il renchéri, sans pour autant annoncer de mesures concrètes.
- Le chef de l'Etat souhaite "que l'on propose une solution à tous les adolescents qui sortent du système scolaire à 16 ans sans rien" pour "leur éviter de rester en marge de la société". "C'est un investissement incontournable pour la société française", a-t-il expliqué. Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour la prise en charge par l'Etat d'"internats d'excellence" accueillant les "enfants de milieu modeste". Il a souhaité "que soient créées conditions de vie meilleure dans les lycées", appelé à "investir dans les logements étudiants" et redit qu'il fallait "poursuivre dans la voie de l'autonomie des universités" dans le but que "les jeunes puissent conquérir leur autonomie par leur travail" et "leur mérite".
- Nicolas Sarkozy souhaite "aller le plus loin possible sur la taxe carbone" : "plus nous taxerons la pollution, plus nous allègerons les charges pesant sur le travail", indique-t-il. La "taxe carbone" vise à encourager les économies d'énergie et à changer les habitudes d'achat grâce à un déplacement de la fiscalité du travail vers l'énergie et les émissions polluantes. Les modalités de la taxe, le mode de prélèvement et son évolution dans le temps feront, début juillet, l'objet d'une "conférence d'experts", sous la présidence de l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard.
POLITIQUE
- Le chef de l'Etat a annoncé qu'il procèderait "mercredi" à un remaniement gouvernemental, sans autres détails.
- Nicolas Sarkozy donne un coup de pouce à la réforme territoriale en annonçant vouloir réduire le nombre d'élus régionaux et départementaux. "Nous ne nous déroberons pas devant le problème de la répartition des compétences", a-t-il déclaré sous les applaudissements.
Chargé par le gouvernement d'étudier une simplification territoriale, le comité Balladur a notamment proposé la création de conseillers territoriaux qui siègeraient à la fois au niveau des régions et des départements. L'objectif est de réduire de moitié le nombre de conseillers généraux et régionaux, actuellement de 6.000. Une proposition vivement contestée par la plupart des associations d'élus. "Nous irons jusqu'au bout de la réforme des collectivités locales", conclut le chef de l'Etat.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Comme dirait le sénateur socialiste : "un beau décorum et peu d'annonce." Ou alors la député communiste " il a fait allusion plusieurs fois à Lapalisse".
Notre président a été bon orateur mais aujourd'hui je ne l'ai pas trouvé brillant, utilisant des mots clés qui sont très mal interprétés par les français : réforme, révolution, réguler...
Sinon, il a enfin clarifié les choses sur ce qu'est le budget et enfin, un politique a expliqué que le social coûté plus cher que l'investissement vers le plein emploi d'une manière "pédagogique" pour citer le député ump.
Il a annoncé dse concertations, mais encore par une erreur réthorique annonce qu'il prendra ses responsabilités, et paf la gauche arrive : il va de toute façon en faire à sa tête.
Il va continuer ses réformes, il va changer en profondeur, mais quoi? Que va-t-il changer? Il a donné tellement peu de pistes...
Une autre erreur réthorique, le "produire plus pour consommer plus". Et paf, les verts arrivent, et ils ont raison sur ce point : il faut consommer mieux et non plus.
En somme pour moi ce discours tenait plus du court d'économie d'un jeune prof à des débutants que d'un discours politique.
Au moins on sait qu'il ne restera pas inactif. Au moins on voit que ce n'est pas une prise en main du parlement qui a été organisée.
Notre président a été bon orateur mais aujourd'hui je ne l'ai pas trouvé brillant, utilisant des mots clés qui sont très mal interprétés par les français : réforme, révolution, réguler...
Sinon, il a enfin clarifié les choses sur ce qu'est le budget et enfin, un politique a expliqué que le social coûté plus cher que l'investissement vers le plein emploi d'une manière "pédagogique" pour citer le député ump.
Il a annoncé dse concertations, mais encore par une erreur réthorique annonce qu'il prendra ses responsabilités, et paf la gauche arrive : il va de toute façon en faire à sa tête.
Il va continuer ses réformes, il va changer en profondeur, mais quoi? Que va-t-il changer? Il a donné tellement peu de pistes...
Une autre erreur réthorique, le "produire plus pour consommer plus". Et paf, les verts arrivent, et ils ont raison sur ce point : il faut consommer mieux et non plus.
En somme pour moi ce discours tenait plus du court d'économie d'un jeune prof à des débutants que d'un discours politique.
Au moins on sait qu'il ne restera pas inactif. Au moins on voit que ce n'est pas une prise en main du parlement qui a été organisée.
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