Je comprends parfaitement que tu veuilles absolument faire passer Sarko pour un homme de gauche, cela sert ta stratégie de fond lors de cette campagne électorale. normal pour un militant. Néanmoins, à mon sens, cela ne tient pas debout un instant

racaille a écrit :Sur les moeurs :
1. Il n'aime pas les prostituées (enfin officiellement), remember ses premiers coups d'éclats en tant que ministre de l'Intérieur.
2. Il est contre la légalisation de la marijuana.
3. Il verse systématiquement du côté de la répression plutôt que du côté de la prévention.
4. Il va voir le pape dès qu'il le peut.
--> http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... 3/leventue…L'éventuel retour de Claude Allègre au gouvernement passe mal à l'UMP
AP | 20.05.2009 | 18:22
L'éventuelle entrée de Claude Allègre au gouvernement passe mal à l'UMP. Plusieurs voix se sont élevées mercredi dans la majorité pour critiquer la possible nomination de l'ancien socialiste, évoquée dans le cadre du remaniement prévu par Nicolas Sarkozy après les élections européennes du 7 juin.
Nicolas Sarkozy a exprimé à de nombreuses reprises son intention de poursuivre la politique d'ouverture à gauche lancée en 2007 avec l'entrée au gouvernement de Bernard Kouchner, Eric Besson, Fadela Amara, Jean-Marie Bockel, Jean-Pierre Jouyet et Martin Hirsch. A l'époque, cette stratégie avait semé la zizanie au PS, et aussi fait grincer quelques dents au sein de l'UMP.
Seul problème: trouver de nouvelles personnalités prêtes à franchir le Rubicon. Les rumeurs, savamment distillées dans la presse, sur les prochaines "prises de guerre" sont régulièrement démenties par les intéressés, à commencer par Jack Lang.
Claude Allègre, lui, ne cache pas son désir d'un retour au gouvernement. Le 9 mai dernier dans "Le Journal du dimanche", le vieil ami de Lionel Jospin, aujourd'hui âgé de 72 ans, a confié son intérêt pour un "Miti français", inspiré du ministère du Commerce international et de l'Industrie qui a fait le succès du Japon de l'après-guerre. Il exclut en revanche de revenir au ministère de l'Education nationale, qu'il a dirigé de 1997 à 2000.
De son côté, Nicolas Sarkozy n'a jamais caché son souhait de travailler "un jour" avec Claude Allègre. Il lui avait ainsi confié en décembre 2008 l'organisation d'assises européennes de l'innovation.
Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a refusé mercredi de confirmer l'entrée au gouvernement de M. Allègre ou d'évoquer le périmètre de son éventuel ministère. Mais il n'a pas caché la volonté présidentielle de poursuivre l'ouverture. "Nous pensons que l'ouverture, ça marche, que c'est utile, notamment en période de crise", a-t-il fait valoir.
Reste que la forte personnalité de Claude Allègre fait débat dans la majorité, où l'on se souvient de ses démêlés avec les enseignants lorsqu'il était ministre de l'Education et qu'il voulait "dégraisser le mammouth". "Je ne suis pas persuadé que la personnalité de Claude Allègre soit très favorable pour calmer le monde de l'Education nationale", a remarqué Claude Goasguen. Pour le député de Paris, "hostile aux pratiques d'ouverture depuis le début", "il ne faut pas confondre l'ouverture et le mercenariat".
"On a eu des difficultés sur le chemin éducatif. Il vaut mieux mettre quelqu'un de vierge dans le système, quelqu'un qui a une image correcte dans le milieu", estime aussi le député UMP Benoist Apparu.
Pour l'ancien ministre de la Recherche François Goulard, la nomination de Claude Allègre créerait "une crise de plus" avec les chercheurs. "Des personnalités comme M. Allègre ne nous apportent pas grand chose", a jugé le député villepiniste.
Les socialistes semblaient comparativement moins gênés de l'éventuelle nomination de celui qui n'est plus membre de leur parti depuis janvier 2008. "S'ils veulent se charger de Claude Allègre, qu'ils le fassent! Bon courage!", a lancé Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat.
Au PS, on estime que M. Allègre a contribué à la défaite de Lionel Jospin en 2002 en coupant une partie du corps enseignant du candidat socialiste. "A certaines élections, il y a eu des milliers de bulletins socialistes qui sont revenus avec marqué dessus Allègre", se souvient Jean-Marc Ayrault.
Avec cette rumeur Allègre, "Nicolas Sarkozy essaie de créer de la confusion avant les élections européennes. Il crée au moins autant de confusion sur sa propre image, sa propre action qu'il essaie d'en créer au PS", analyse Jean-Marie Le Guen. AP
Quelles lois? quels textes? Quels discours? Il est facile de critiquer sans dire ce qu'on critique. J'aimerai pouvoir m'informer et quitte à le faire autant que ce soit de manière complète.
L'identité nationale devait être revalorisé et c'est l'abandon de la citoyenneté française que Besson a consacré....
effectivement kpmpf, je ne peux qu'agréer à tes propos. D'ailleurs quand je dis que Sarkozy est libéral-conservateur, c'est une sorte d'obédience générale mais en aucun cas le président ne peut être défini comme un idéologue. Il est plus proche des girouettes de ce côté là.kpmpf a écrit :Sur les moeurs, comme tant d'autres questions toutes aussi importantes, Sarkozy tient un double discours.
D'une part il tient des propos securitaire, rassurant et reformiste pour ensuite, dans le silence des grands médias, capituler, renoncer et ne pas appliquer les réformes tant annoncées.
Et quand il tient promesse, c'est de manière insuffisante et deformée de manière à satisfaire les socialistes de son Gouvernement !
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