
Les drogues, vraies et fausses solutions
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Je suis d'accord avec racaille. Lorsque j'ai commencé à écrire des romans, j'avais une autre activité dans la journée, et après dîné j'avais beaucoup de mal à écrire, et au bout d'une heure j'arrêtais, et puis un jour après le repas du soir j'ai fumé un pétard, et la fatigue et la tension de la journée disparaissait, j'étais capable d'aligner ligne aprés ligne pendant trois heures sans fatiguer. A présent l'écriture étant ma seule activité, je n'ai plus besoin de cette aide, mais il m'arrive en mal d'inspiration, ou seulement pour le plaisir, de fumer un petit pétard, et je suis certain qu'il n'y a aucune saloperie dedans, vu que c'est la production d'un ami.
On peut aussi citer l'exemple - nettement moins sain que le tien par contre - des artistes dans le milieu de la musique qui utilisent les drogues pour "tenir le coup" à des fins professionnelles. Pas des drogues psychédéliques comme Jimi Hendrix mais plutôt la cocaïne et/ou les amphétamines pour être en mesure d'assurer le show. Là aussi et même si je ne cautionne pas cette fois, on est loin de la fuite du réel par la consommation de drogue.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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C'est vrais, la france est le premier consommateur d'Europe d'antidépresseur et autres anxiolitiques, en plus ces drogues ont des effets irréversibles.lambertini a écrit : la pire des drogues c est aussi les calmant et les anti depresseurs, que les medecins font prendre aux patient, pour le bonheurs des laboratoires, la france est favorite.et c est legal
Même si ils sont minoritaires, la consommation de drogue dure c'est récurrent au sein du showbizz,, présentateurs tv, artistes.... Notons aussi que le milieu du rock est expert en la matière, le rap et le reggea prône plutôt le cannabis.racaille a écrit : On peut aussi citer l'exemple - nettement moins sain que le tien par contre - des artistes dans le milieu de la musique qui utilisent les drogues pour "tenir le coup" à des fins professionnelles. Pas des drogues psychédéliques comme Jimi Hendrix mais plutôt la cocaïne et/ou les amphétamines pour être en mesure d'assurer le show. Là aussi et même si je ne cautionne pas cette fois, on est loin de la fuite du réel par la consommation de drogue.
Le cannabis est très certainement source d'inspiration et de créativité, mais la confusion et le mélange d'idée ne permet pas une réflexion organisée, cela dit rappelons que beaucoup de génie des siècles derniers étaient de grand consommateur de drogue, parfois atteint de folie. Rimbaud, Beaudelaire et beaucoup d'autres illustrent bien cet exemple.Georges a écrit :
Je suis d'accord avec racaille. Lorsque j'ai commencé à écrire des romans, j'avais une autre activité dans la journée, et après dîné j'avais beaucoup de mal à écrire, et au bout d'une heure j'arrêtais, et puis un jour après le repas du soir j'ai fumé un pétard, et la fatigue et la tension de la journée disparaissait, j'étais capable d'aligner ligne aprés ligne pendant trois heures sans fatiguer. A présent l'écriture étant ma seule activité, je n'ai plus besoin de cette aide, mais il m'arrive en mal d'inspiration, ou seulement pour le plaisir, de fumer un petit pétard, et je suis certain qu'il n'y a aucune saloperie dedans, vu que c'est la production d'un ami.
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C'est sur, les politiques sont bien hypocrites à ce sujet, culture française oblige...lambertini a écrit : el l alcool, est aussi une drogue, mais qui rapporte baucoups a letat , donc ily a une certainne ipocrisie.
la justice na jamais fouttue des vignerons en prison, mais des jeunes qui faissaient pousser 2 ou 3 pieds d herbe oui
Le show-bizz fut la clientèle de base de ce marché, mais ne représente qu'une part infime de ce marché. Cette drogue n'est plus réservé à une élite bourgeoise, la coco touche dorénavant les classes moyennes, les dealers ont bien compris qu'ils feront plus d'oseille en baissant les prix, et en touchant une nouvelle clientèle.racaille a écrit : Libre Penseur tu te trompes, la coco est dans le show-business depuis le début. C'est même le moteur de cette industrie![]()
A ton avis quel pourcentage de consommateur de coco au sein du show-bizz? ça m'étonnerait qu'il y ait plus 1/3, mais bon je me trompe peut être, je n'ai pas les moyens de côtoyer ce milieu... icon_cheesygrin
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Par ailleurs, l'état fait fausse route, à cause des quotas dès qu'il tombe sur un dealer il l'arrete et le coffre a lieu de remonter patiemment le réseau. On le voit bien dans mon quartier. Y'a des décentes de police quasi quotidiennes et pourtant y'a toujours autant de drogue en circulation. Le chef a juste à récréer son réseau après la décente et ca repart. La politique de l'Etat français est donc comme en toute chose parfaitement incohérente et délirente.
Voila une étude clinique française qui démontre que chez le jeune rat drogué à la morphine ou l'héroïne, l'action thérapeutique du principal principe actif du cannabis, le THC, réduit considérablement la dépendance physiologique à ces opiacés. (Les jeunes rats sont séparés de leur mère afin d'accélérer le processus de dépendance aux opiacés.)The Surprising Effect Of Marijuana On Morphine Dependence - Health News - redOrbit
The Surprising Effect Of Marijuana On Morphine Dependence
Posted on: Monday, 6 July 2009, 11:33 CDT
Injections of THC, the active principle of cannabis, eliminate dependence on opiates (morphine, heroin) in rats deprived of their mothers at birth. This has been shown by a study carried out by Valérie Daugé and her team at the Laboratory for Physiopathology of Diseases of the Central Nervous System (UPMC / CNRS / INSERM) in the journal Neuropsychopharmacology. The findings could lead to therapeutic alternatives to existing substitution treatments.
In order to study psychiatric disorders, neurobiologists use animal models, especially maternal deprivation models. Depriving rats of their mothers for several hours a day after their birth leads to a lack of care and to early stress. The lack of care, which takes place during a period of intense neuronal development, is liable to cause lasting brain dysfunction. Valérie Daugé's team at the Laboratory for Physiopathology of Diseases of the Central Nervous System (UPMC / CNRS / Inserm) analyzed the effects of maternal deprivation combined with injections of tetrahydrocannabinol, or THC, the main active principle in cannabis, on behavior with regard to opiates.
Previously, Daugé and her colleagues had shown that rats deprived of their mothers at birth become hypersensitive to the rewarding effect of morphine and heroin (substances belonging to the opiate family), and rapidly become dependent
. In addition, there is a correlation between such behavioral disturbances linked to dependence, and hypoactivity of the enkephalinergic system, the endogenous opioid system.
To these rats, placed under stress from birth, the researchers intermittently administered increasingly high doses of THC (5 or 10 mg/kg) during the period corresponding to their adolescence (between 35 and 48 days after birth). By measuring their consumption of morphine in adulthood, they observed that, unlike results previously obtained, the rats no longer developed typical morphine-dependent behavior. Moreover, biochemical and molecular biological data corroborate these findings. In the striatum, a region of the brain involved in drug dependence, the production of endogenous enkephalins was restored under THC, whereas it diminished in rats stressed from birth which had not received THC.
Such animal models are validated for understanding the neurobiological and behavioral effects of postnatal conditions in humans. In this context, the findings point to the development of new treatments that could relieve withdrawal effects and suppress drug dependence.
The enkephalinergic system produces endogenous enkephalins, which are neurotransmitters that bind to the same receptors as opiates and inhibit pain messages to the brain.
Il est très probable que cette thérapeutique soit un jour déclinable à l'homme. Encore un usage intéressant du THC (un de plus !)

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- Bastien Vert
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Bonjour,
Ce sujet est assez vieux mais toujours d'actualité, voici que dans un ouvrage à paraître mardi, un maire de Seine-Saint-Denis et un ex-policier plaident pour la légalisation du cannabis, seule solution à leurs yeux pour en finir avec les trafics. Et si pour mieux lutter contre les dangers de la drogue, on légalisait le cannabis? Un vrai débat de société en Californie, en Europe et peut-être bientôt en France, où le livre du maire écologiste de Sevran (Seine-Saint-Denis) et d’un ex-policier à la retraite bouscule la norme. Dans leur ouvrage à paraître demain, Stéphane Gatignon et Serge Supersac ne se lancent pas dans une apologie des drogues douces. Ils pointent surtout l’échec de la politique de prohibition et de répression menée en France. Chaque jour en Seine-Saint-Denis ou ailleurs, de petits ou de grands réseaux de trafic de résine tombent. Que ce soit par barrettes ou par tonnes, les policiers et les gendarmes ne cessent de saisir et de traquer une drogue consommée aujourd’hui par 4 millions de Français. Malgré cela, le nombre d’usagers ne diminue pas et les réseaux n’ont jamais été aussi puissants, constatent les auteurs du livre. Mettre fin aux poursuitesLe maire de Sevran est bien placé pour savoir que les trafics de résine pourrissent la vie d’une ville et d’un quartier, nourrissent une économie souterraine florissante et entraînent de nombreux règlements de comptes. « Pour en finir avec les dealers » et casser les réseaux mafieux, Stéphane Gatignon et Serge Supersac proposent donc de mettre fin aux poursuites pour les consommateurs et d’organiser au niveau de l’Etat la production ainsi que la distribution de cannabis. Ils plaident également pour une vraie politique de prévention face à une drogue dont personne ne discute la nocivité. Dans ce combat « contre l’hypocrisie », ils sont rejoints par Daniel Vaillant, député-maire PS du XVIIIe arrondissement de Paris et surtout ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement Jospin. En 2009, il avait été l’un des premiers élus à lancer l’idée de légaliser la consommation de cannabis. Daniel Vaillant doit publier mi-mai un rapport rédigé par un groupe de travail mis en place à l’Assemblée et souhaite que ce document ouvre la voie à un débat entre les candidats à l’élection présidentielle.
Qu'en pensez vous ?
Ce sujet est assez vieux mais toujours d'actualité, voici que dans un ouvrage à paraître mardi, un maire de Seine-Saint-Denis et un ex-policier plaident pour la légalisation du cannabis, seule solution à leurs yeux pour en finir avec les trafics. Et si pour mieux lutter contre les dangers de la drogue, on légalisait le cannabis? Un vrai débat de société en Californie, en Europe et peut-être bientôt en France, où le livre du maire écologiste de Sevran (Seine-Saint-Denis) et d’un ex-policier à la retraite bouscule la norme. Dans leur ouvrage à paraître demain, Stéphane Gatignon et Serge Supersac ne se lancent pas dans une apologie des drogues douces. Ils pointent surtout l’échec de la politique de prohibition et de répression menée en France. Chaque jour en Seine-Saint-Denis ou ailleurs, de petits ou de grands réseaux de trafic de résine tombent. Que ce soit par barrettes ou par tonnes, les policiers et les gendarmes ne cessent de saisir et de traquer une drogue consommée aujourd’hui par 4 millions de Français. Malgré cela, le nombre d’usagers ne diminue pas et les réseaux n’ont jamais été aussi puissants, constatent les auteurs du livre. Mettre fin aux poursuitesLe maire de Sevran est bien placé pour savoir que les trafics de résine pourrissent la vie d’une ville et d’un quartier, nourrissent une économie souterraine florissante et entraînent de nombreux règlements de comptes. « Pour en finir avec les dealers » et casser les réseaux mafieux, Stéphane Gatignon et Serge Supersac proposent donc de mettre fin aux poursuites pour les consommateurs et d’organiser au niveau de l’Etat la production ainsi que la distribution de cannabis. Ils plaident également pour une vraie politique de prévention face à une drogue dont personne ne discute la nocivité. Dans ce combat « contre l’hypocrisie », ils sont rejoints par Daniel Vaillant, député-maire PS du XVIIIe arrondissement de Paris et surtout ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement Jospin. En 2009, il avait été l’un des premiers élus à lancer l’idée de légaliser la consommation de cannabis. Daniel Vaillant doit publier mi-mai un rapport rédigé par un groupe de travail mis en place à l’Assemblée et souhaite que ce document ouvre la voie à un débat entre les candidats à l’élection présidentielle.
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- Nombrilist
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Ce qui fait ch... l'Etat dans cette histoire, c'est la quantité de pognon qui circule sans que lui puisse prélever sa part. Rien d'autre. La santé des gens, rien à foutre. Pourtant, sur un paquet de clope, c'est bien écrit: "Fumer tue". Et j'ai déjà vu des fumeurs qui tourne à 5 ou 6 joints par jour. Les facultés cognitives sont quelque peu altérées.
De plus, pour un qui fume un joint, combien de fumeurs passifs ? Légaliser le cannabis, j'espère bien que ça n'arrivera jamais.
De plus, pour un qui fume un joint, combien de fumeurs passifs ? Légaliser le cannabis, j'espère bien que ça n'arrivera jamais.
Haha tu peux dormir tranquille Nombrilist, en France ça n'arrivera jamais. surtout avec la droitisation de la société et un FN probablement au second tour des présidentielles en 2012. Comme ça on pourra continuer la consommation du cannabis à deux vitesse, une production bio pour ceux qui connaissent les bons réseaux et qui ont du fric, et du shit coupé au pneu pour les plus jeunes et les plus pauvres. Pas de doute, tout le monde sait qu'il est bien meilleur pour la santé de nos chères têtes blondes de tirer sur un joint de "tchernobyl" coupé à 90% que de tirer sur un joint de Purple Kush pur...
Pour revenir au sujet, ce que j'apprécie dans cette initiative, c'est que pour une fois il n'est pas question de santé. J'ai remarqué que les débats sur la consommation du cannabis s'enlisaient systématiquement dans des arguments sans fins "bon pour la santé" contre" rend fou et impuissant". a se demander même jusqu'à quel point ce n'est pas fait à dessein pour enterrer la question de la légalisation à chaque fois qu'elle revient sur la table. Arguments qui ne sont jamais repris pour les drogues légales, tout du moins pas assez pour justifier de leur interdiction^^
Bonne initiative donc, qui dans les faits ne débouchera sur rien de concret et qui pourrait même coûter sa place au maire co-auteur de ce livre.
Pour revenir au sujet, ce que j'apprécie dans cette initiative, c'est que pour une fois il n'est pas question de santé. J'ai remarqué que les débats sur la consommation du cannabis s'enlisaient systématiquement dans des arguments sans fins "bon pour la santé" contre" rend fou et impuissant". a se demander même jusqu'à quel point ce n'est pas fait à dessein pour enterrer la question de la légalisation à chaque fois qu'elle revient sur la table. Arguments qui ne sont jamais repris pour les drogues légales, tout du moins pas assez pour justifier de leur interdiction^^
Bonne initiative donc, qui dans les faits ne débouchera sur rien de concret et qui pourrait même coûter sa place au maire co-auteur de ce livre.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Le cannabis a aussi des vertus thérapeutiques: il permet de soigner beaucoup de maladies, d'apaiser ceux qui souffrent du sida, du cancer, de la sclérose en plaque...Bien qu'il a des effets sur le système nerveux et les neurones, il ne détruit pas ces derniers mais les "endors".Les mieux placés sont ceux qui les soignent, pas ceux qui les incitent à se détruire les neurones.
"Emancipate yourselves from mental slavery;
None but ourselves can free our minds.
Have no fear for atomic energy,
'Cause none of them can stop the time."
Redemption Song - Bob Marley
None but ourselves can free our minds.
Have no fear for atomic energy,
'Cause none of them can stop the time."
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